Une histoire fantastique sur les méandres de la famille et de ses secrets.
Une famille extraordinaire : un père insubmersible, une mère protectrice. En leur sein, une fratrie qui fête et savoure chaque instant au rythme de scènes fantasmées de jeu de combat, rituels nostalgiques du passé glorieux de leur père.
Un jour, pourtant, un acte manqué à plus d'un titre brisera leur équilibre. Ils feront tout pour éviter l’inéluctable... voire le pire.
C'est l'histoire de la famille Ortiz qui vit d’amour comme dans un rêve… jusqu'à ce que la réalité s'en mêle.
La nouvelle création de Jean-Philippe Daguerre, l’auteur et metteur en scène de «Adieu Monsieur Haffmann» (4 Molières 2018).
NOTE DE L'AUTEUR ET METTEUR EN SCENE
(Crédit photo : Franck HARSCOUET)
UN CONTE CONTEMPORAIN
Il y a bien longtemps que cette histoire influencée par des éléments réels ayant touché ma vie, et celle de gens très proches, trotte dans ma tête. J’ai choisi un univers de conte contemporain pour la raconter, ne voulant pas tomber dans une chronique sociale naturaliste que j’ai toujours du mal à vouloir traiter lorsque j’écris du théâtre… sans oublier la peur de tomber dans la démagogie et la sensiblerie qui guettent sans cesse ce type de sujet.
Et quand on a la folie de vouloir toucher du doigt les méandres de la famille et de ses secrets, les mystères de l’Amour dans son absolu et du courage dans toute sa lâcheté, il faut tâcher de trouver la bonne distance stylistique et dramaturgique pour permettre au jeu théâtral et à l’émotion de tenter de s‘exprimer.
UN UNIVERS MÉLANCOLIQUE ET LOUFOQUE
Toujours très peu client du jeu ultra-naturaliste au théâtre, aussi bien quand j’aborde le travail de mise en scène d’une oeuvre classique que celle d’une œuvre contemporaine, je vais chercher à raconter cette histoire avec beaucoup d’engagement physique de la part de mes comédiens, de façon ludique et spectaculaire dans les parties de récits tauromachiques, mais aussi très soutenu dans les scènes de jeu et de récit plus « traditionnels »… sans oublier les respirations silencieuses, ou musicales, nécessaires à la respiration des comédiens… et des spectateurs.
Etant donné que "La Famille Ortiz" alterne en permanence des séquences dans des espaces temps et lieux différents, il faut que la mobilité et la créativité des décors, costumes, musiques et lumières soient au diapason de celles des comédiens pour réussir à embarquer tout le monde dans cet univers mélancolique et loufoque auquel je tiens... toujours en quête d’une émotion simple et sincère à partager avec générosité.
Jean-Philippe DAGUERRE
LE MOT D'ERIC-EMMANUEL SCHMITT
(Crédit photo : Pascal ITO)
Quelle famille n’a pas de secrets ? Chaque clan est composé d’autant de choses dites que de choses tues… La pièce de Jean-Philippe Daguerre nous présente une famille magnifique, éperdue d’amour, la famille Ortiz, où tendresse et admiration lient les parents et les trois fils. Cependant, même quand on s’aime, on peut s’aimer maladroitement… Soudain, on laisse une question en suspens, laquelle se gangrène en doute, en soupçon, et finit par tout empoisonner. Pourquoi Pierre, après une enfance et une jeunesse heureuse au bord de la Garonne, quitte-t-il ses parents et ses frères adorés, cessant toute relation avec eux, pour s’exiler au bout du monde et s’inventer un autre passé ? Son épouse mène l’enquête, remonte avec lui dans les années fabuleuses jusqu’au grain de sable dans l’engrenage affectif…
J’espère que vous aimerez autant que moi cette pièce intrigante, colorée, drôle, dont la qualité d’émotion témoigne d’une véritable profondeur humaine.
Eric-Emmanuel SCHMITT
JEAN-PHILIPPE DAGUERRE
Après une carrière de comédien et de chanteur du groupe rock "Les Facéties", Jean-Philippe Daguerre met en scène une trentaine de spectacles dans les plus prestigieux théâtres de Paris (« La Flûte enchantée », « La Belle Vie » au Théâtre des Variétés ; « Paroles de Prévert », « Les Femmes savantes » au Théâtre du Gymnase ; « Le Bourgeois Gentilhomme », « Les Contes des 1001 nuits » au Théâtre de la Porte St Martin ; « Cyrano de Bergerac », « Le Cid », «L’Avare » au Théâtre Le Ranelagh et au Théâtre Saint-Georges « Le Malade imaginaire » et « Les Fourberies de Scapin » nommé aux Molières 2017 ). Il écrit et met en scène " Cupidon n'a pas dit non" à l'Aktéon Théâtre et co-écrit avec Charlotte Matzneff "Nous sommes une femme" qu'il met en scène au Petit Gymnase puis au Petit variétés. Il co-signe également avec Igor de Chaillé de nombreuses adaptations Jeune Public : « Alice au Pays des Merveilles », « Zorro » et « Aladin » nommé aux Molières 2016.
Depuis douze ans, Jean-Philippe Daguerre est le directeur artistique de la Compagnie Le Grenier de Babouchka. Sa pièce « Adieu Monsieur Haffmann », prix de la fondation Barrière, est aussi récompensée par 4 Molières lors de l’édition 2018, dont « Meilleur spectacle de Théâtre Privé » et « Meilleur auteur francophone vivant ». Elle triomphe au Théâtre Rive Gauche, depuis l’automne 2018, avec 200 représentations et 50.000 spectateurs, et en tournée à l’international.
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